La période d’inscription pour le 21e Concours d’affiches scientifiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est terminée. Ce sont finalement 131 étudiants qui participeront à cet événement de vulgarisation scientifique les 26 et 27 mars prochains. Une édition qui s’annonce plus artistique que les précédentes.

Ce sont 131 étudiants issus des trois cycles d’études qui participeront au Concours d’affiches scientifiques de l’UQTR les 26 et 27 mars.

L’histoire de ce concours

Créé par le professeur Julian Gruda en 1993 (aujourd’hui retraité de l’UQTR), le Concours d’affiches scientifiques permettait aux étudiants des cycles supérieurs de présenter leurs projets de recherche à la communauté universitaire. Avec le temps, cette compétition s’est étendue à tous les départements de l’UQTR. Puis, en 2012, le concours a été ouvert aux participants du premier cycle.

Cette année, la présidente d’honneur est Colette Jourdan-Ionescu, professeure titulaire au Département de psychologie à l’UQTR. Le concours a pour but d’introduire les futurs chercheurs au monde de la vulgarisation scientifique. Les échanges avec le public sont une partie importante de la diffusion des résultats. Cette occasion leur permet non seulement de partager leur sujet préféré, mais aussi de se se familiariser avec l’approche de l’affiche, très utilisée lors des congrès scientifiques.

Toujours plus de participants

«C’est plus précisément 34 participants du premier cycle et 89 des cycles supérieurs», dit Kristina Pilaeva, agente de recherche au Décanat des études. Un ajout cette année est le volet création, ouvert aux programmes de création visuelle de l’UQTR. Huit étudiants se sont inscrits à cette nouveauté. «Nous avons ajouté cette portion après avoir eu des messages provenant du Département de philosophie et des arts. Les étudiants souhaitaient participer au concours d’une certaine façon», ajoute-t-elle.

Le Décanat des études achètera l’œuvre du gagnant du volet artistique. La création sera ensuite offerte au participant qui aura remporté le prix du public. C’est le nouveau prix Julian-Gruda, nommé en l’honneur du créateur de cet événement.

Quelques chiffres

Notons que l’année dernière, les départements ont offert aux gagnants des prix totalisant plus de 18 000 dollars. La participation provenant des cycles supérieurs reste stable, aux alentours de 90 étudiants. Toutefois, les inscriptions d’étudiants du premier cycle augmentent à chaque année, passant de 25 en 2012 à 31 en 2013, et enfin à 34 cette année.

La phase éliminatoire se tiendra le 26 mars au Centre de l’activité physique et sportive (CAPS) Léopold-Gagnon, de 10 h 15 à 15 h. Ensuite, les finalistes se déplaceront au hall Gilles-Boulet pour la seconde partie, le 27 mars de 8 h 30 à 12 h, où le jury décidera des meilleures affiches scientifiques. La remise des prix se fera à 16 h. Mesdames Pilaeva et Jourdan-Ionescu souhaitent bonne chance à tous les participants!

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a présenté hier sa cérémonie Distinction UQTR, visant à souligner l’attribution de prix honorifiques institutionnels à des membres de la communauté universitaire ou partenaires de l’UQTR.

Mathieu Roy, étudiant en histoire, Raynald Gareau, professeur au Département d’anatomie, Paul Gaudet, chargé de cours au Département des sciences de l’éducation, Martin Descarreaux, professeur au Département des sciences de l’activité physique, Yves Tousignant, président du CA de l’UQTR, Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR, Farid Borel, étudiant en études québécoises et Claude Dugas, professeur au Département des sciences de l’activité physique. (Photo Daniel Jalbert)

Au cours de cette cérémonie, six personnes ont été honorées par l’université trifluvienne. Le Prix d’excellence en recherche a été décerné au professeur Martin Descarreaux (sciences de l’activité physique), alors que le Prix d’excellence en enseignement est allé au professeur Claude Dugas (sciences de l’activité physique) et au chargé de cours Paul Gaudet (sciences de l’éducation). La Médaille de l’UQTR a également été remise au professeur Raynald Gareau, du Département d’anatomie. Enfin, le Prix vie étudiante a été octroyé à MM. Mathieu Roy (histoire) et Frédérik Farid Borel (études québécoises).

Prix d’excellence

Titulaire de la Chaire de recherche en chiropratique FRCQ et directeur du Groupe de recherche sur les affections neuromusculosquelettiques, le professeur Martin Descarreaux du Département des sciences de l’activité physique s’est vu décerner le Prix d’excellence en recherche, en raison du caractère marquant de ses réalisations en santé multidisciplinaire. Chercheur de renommée internationale et lauréat de nombreux prix, M. Descarreaux réalise des travaux novateurs – notamment sur la lombalgie – qui influencent la recherche en réadaptation et en santé. Œuvrant en collaboration avec des chercheurs et médecins de diverses disciplines, le professeur Descarreaux accorde également une grande importance à l’encadrement des étudiants, à qui il inspire le goût de la recherche. Auteur de nombreuses publications, M. Descarreaux participe aussi à l’avancement de la science par son implication active au sein du comité d’éthique de la recherche de l’UQTR.

Pour sa part, le professeur en sciences de l’activité physique Claude Dugas a reçu le Prix d’excellence en enseignement, soulignant l’appréciation de ses étudiants pour son dynamisme, la qualité de ses exercices, sa passion communicative pour son domaine d’expertise et sa bonne planification. Ses notes de cours complètes, claires et pertinentes, et ses activités pratiques contribuent à la compréhension des concepts théoriques. Le professeur Dugas se distingue également jusque sur la scène internationale pour ses capacités remarquables d’innovation sur le plan pédagogique, lesquelles ont mené à la réalisation de plusieurs partenariats interdépartementaux ou interuniversitaires. Il a notamment appuyé le développement pédagogique du programme de médecine podiatrique grâce à ses connaissances touchant, entre autres, la psychomotricité, le développement moteur et la biomécanique.

Un Prix d’excellence en enseignement a également été remis au chargé de cours Paul Gaudet, rattaché au Département des sciences de l’éducation. Reconnu pour la qualité exceptionnelle de son enseignement, M. Gaudet sait offrir des activités d’apprentissage interactives et des outils pédagogiques diversifiés, tout en captivant l’attention des étudiants. Son approche pédagogique pragmatique témoigne aussi de son parcours professionnel dans le milieu de l’adaptation scolaire et de ses connaissances dans ce domaine. Sa rigueur, son professionnalisme et sa disponibilité contribuent à soutenir la réussite et le perfectionnement de ses étudiants. Il sait aussi placer ces derniers en contact avec des milieux aussi particuliers que l’intervention auprès d’élèves en difficultés d’apprentissage et l’inclusion en classe d’élèves ayant des besoins spéciaux, tout en offrant une vision réaliste du marché du travail.

Médaille de l’UQTR

Professeur au Département d’anatomie de l’UQTR, Raynald Gareau s’est vu octroyer la Médaille de l’UQTR pour son apport distinctif au développement de l’Université. Visionnaire et promoteur du vaste secteur de la santé, M. Gareau a notamment mis sur pied et coordonné le programme de baccalauréat en pratique sage-femme. Il a aussi contribué à l’essor du Laboratoire d’anatomie, devenu aujourd’hui un fleuron de l’UQTR. Il a œuvré à l’implantation de cours de collaboration interprofessionnelle pour l’ensemble des programmes en santé, permettant aux étudiants de s’initier au travail d’équipe interdisciplinaire. De plus, il a travaillé activement à l’implication de l’UQTR dans la formation d’étudiants en années précliniques de médecine, tout en favorisant la recherche collaborative avec le milieu médical. Par son apport, son engagement et ses valeurs visant le mieux-être de la collectivité, il a permis à l’UQTR et sa région de rayonner jusque sur la scène internationale.

Prix vie étudiante

Au cours de la cérémonie, Mathieu Roy a reçu le Prix vie étudiante de l’UQTR en reconnaissance, entre autres, de son engagement à titre de président de l’Association générale des étudiants (AGE UQTR). À ce poste, il a notamment contribué de façon marquante à la réalisation du pavillon dédié à la vie étudiante de l’Université. Pendant ses études au baccalauréat en histoire, M. Roy a aussi œuvré comme vice-président à la vie associative et à l’environnement de l’AGE UQTR et comme président de l’Association des étudiants en histoire. Leader engagé et dévoué, il s’est également impliqué au sein de la Ligne universitaire d’improvisation de Trois-Rivières (LUITR).

Un Prix vie étudiante a aussi été attribué à Frédérik Farid Borel, étudiant à la maîtrise en études québécoises. Engagé de façon continue dans des activités étudiantes, notamment au sein de l’AGE UQTR et du Département des sciences humaines, M. Borel a également agi comme membre de la commission des études, du conseil d’administration et du comité exécutif de l’Université. Il s’est aussi impliqué activement dans la coordination du Colloque étudiant en histoire, tenu en 2010. Son dévouement l’a aussi amené, à quelques reprises, à participer à la confection de paniers de Noël destinés à des étudiants dans le besoin.

Pour marquer la semaine Cerveau en tête, qui s’est déroulée du 10 au 16 mars, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a proposé au grand public cinq conférences gratuites sur le thème du cerveau, présentées par différents professeurs-chercheurs de l’Université.

Une conférence a été prononcée chaque soir à l’UQTR, sur un sujet relié au fonctionnement du cerveau : maladie de Parkinson, adaptation du cerveau des aveugles, commotion cérébrale chez les jeunes sportifs, effets de la musique sur le cerveau et la santé ainsi que récupération de la marche après une blessure de la moelle épinière. Grâce à la webdiffusion, la majorité de ces conférences ont été présentées en direct sur le Web. Si vous avez ratez ces rendez-vous, nous vous proposons de revoir ces conférences vulgarisées.

CONFÉRENCES EN REDIFFUSION

La conférence Traiter la maladie de Parkinson : les enjeux d’hier qui a été présentée à l’UQTR le lundi 10 mars à 19h est disponible en rediffusion ci-dessous.

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Cette conférence a été présentée par Michel Cyr, Ph. D., professeur au Département de biologie médicale de l’UQTR.

La conférence Les aveugles entendent-ils mieux? qui a été présentée à l’UQTR le mardi 11 mars à 19h est disponible en rediffusion ci-dessous.

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Cette conférence a été présentée par Gilles Bronchti, Ph. D., professeur au Département d’anatomie, le mardi 11 mars 2014 à 19h à la salle Ludger-Duvernay, pavillon Albert-Tessier, UQTR.

La conférence La commotion cérébrale chez l’enfant et adolescent sportif qui a été présentée à l’UQTR le mercredi 12 mars à 19h est disponible en rediffusion ci-dessous.

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Cette conférence a été présentée par Philippe Fait, Ph. D., professeur au Département des sciences de l’activité physique, le mercredi 12 mars 2014 à 19h à la salle 1050, pavillon Michel-Sarrazin, UQTR.

La conférence La musique et ses effets sur le cerveau et la santé qui a été présentée à l’UQTR le jeudi 13 mars à 19h est disponible en rediffusion ci-dessous.

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Cette conférence a été présentée par Nathalie Gosselin, Ph. D., professeure au Département de psychologie, le jeudi 13 mars 2014 à 19h à la salle Ludger-Duvernay, pavillon Albert-Tessier, UQTR.

La conférence Récupération de la marche après une blessure de la moelle épinière qui a été présentée à l’UQTR le vendredi 14 mars à 19h est disponible en rediffusion ci-dessous.

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Cette conférence a été présentée par Hugues Leblond, Ph. D., professeure au Département d’anatomie, le vendredi 14 mars 2014 à 19h à la salle Ludger-Duvernay, pavillon Albert-Tessier, UQTR.

Pour de plus amples renseignements concernant ces conférences gratuites, communiquez avec Mathieu Piché, professeur au Département de chiropratique.

Semaine Cerveau en tête

Créée en 1996 par la Dana Alliance for Brain Initiatives, la semaine Cerveau en tête est une campagne promotionnelle mondiale visant à sensibiliser le grand public sur les progrès et les bienfaits de la recherche sur le cerveau. De nombreux partenaires (universités, écoles, hôpitaux, associations professionnelles, organismes gouvernementaux, etc.) s’associent à cet événement, en présentant des activités variées.

Chaire de recherche UQTR en neurophysiologie de la douleur

Laboratoire de recherche en cognition, neurosciences, affect et comportement (CogNAC)

Groupe de recherche en neurosciences (GRN)

Groupe de recherche sur les affections neuromusculosquelettiques (GRAN)

L’avis psychologique

Collaboration de Sol Rivard, psychologue au Service aux étudiants et à la réussite étudiante

Différents contextes de mobilité internationale sont susceptibles de provoquer un choc. Qu’il s’agisse de la migration ou du séjour d’étude à l’étranger, on peut difficilement échapper aux turbulences! Toutefois, avant de parler de choc culturel, nous devons préciser qu’il existe un autre choc qui lui est préalable, soit celui entre le séjour imaginé avant de partir et le séjour réel. Au départ, chacun a des attentes et des ambitions. Chacun rêve son séjour, mais comme dans tout autre domaine, il existe un décalage entre ce qui est rêvé et ce qui se produit dans les faits. Ce décalage cause le premier bouleversement vécu par celui qui part à l’étranger.

Viennent ensuite les différences environnementales, administratives et socioculturelles qui sont toutes susceptibles d’ébranler le nouvel arrivant. Plus ces différences sont grandes, plus le choc culturel peut être important.

Cependant, une question se pose : comment pouvons-nous expliquer le choc culturel?

Premièrement, il faut dire que rien dans la culture ne prépare à la différence culturelle. La culture propose des représentations concernant la plupart des grandes différences faisant partie de la vie humaine telles la différence entre les humains et les animaux, entre les hommes et les femmes, entre les jeunes et les vieux, etc., mais elle n’introduit pas de questionnement quant à sa propre différence (Kaës, 1998). Autrement dit, la culture ne se présente pas à celui qui la reçoit comme étant l’une parmi les cultures, mais plutôt comme étant une donnée universelle. Ce faisant, lorsque les autres cultures sont rencontrées, cela peut être vécu par la personne comme une mauvaise surprise, voire une transgression menaçante.

Si vous avez le sentiment que le choc culturel que vous vivez est trop déstabilisant, une consultation en psychologie peut vous aider. Pour prendre rendez-vous avec un consultant, composez le 819 376-5011, poste 6056, ou présentez-vous au 1261 Albert-Tessier.

Deuxièmement, en l’absence de préparation à la différence culturelle, la personne recourt souvent à ses propres références culturelles pour interpréter les comportements des gens issus d’autres nationalités. Par exemple, imaginons que dans la culture de monsieur Y, les règles de l’amitié permettent aux invités de se servir eux-mêmes dans le garde-manger de leurs hôtes et que, dans la culture de monsieur Z, les amis en visite doivent plutôt attendre qu’on leur offre à boire ou à manger. À la longue, s’ils sont en relation, il y a fort à parier que monsieur Y prendra tout ce qu’il veut dans le garde-manger de monsieur Z et que monsieur Z attendra toujours qu’on lui offre quelque chose. Jusqu’au moment où ce dernier s’impatientera pour finalement demander à monsieur Y s’il va oui ou non finalement lui proposer un rafraîchissement. Ce à quoi monsieur Y pourra répondre que, s’il doit faire cela, c’est que monsieur Z n’est pas son ami. En effet, suivant cette logique particulière à sa culture, monsieur Y pourra penser que si monsieur Z était vraiment son ami, il se comporterait comme tel et irait lui-même se chercher quelque chose dans son garde-manger… Bref, quelle que soit notre nationalité, on ne se demande pas toujours ce que cela signifie pour l’autre, dans sa culture, d’adopter tel ou tel comportement. On ne se demande pas non plus à quoi servent, sur le plan affectif, les réponses culturelles particulières. Chacun évalue et interprète les choses en rapport à son propre bagage culturel. Et en référence à son code personnel, la réponse de l’autre peut facilement être perçue comme un rejet!

Troisièmement, il faut dire que les relations entre personnes de cultures différentes provoquent des changements chez tous ceux qui sont impliqués dans ces relations (Demorgon, 2005). Comme nous l’avons vu précédemment, les questions auxquelles les personnes de nationalités différentes doivent répondre sont les mêmes : le rapport à la nature, la différence des sexes, la différence des générations, la relation d’amitié, etc., mais les réponses à ces questions varient d’une culture à l’autre. Ainsi, quand deux personnes issues de cultures différentes se rencontrent, il faut souvent déterminer quelle réponse sera retenue. Parfois, il s’agira d’une réponse intégrale fournie par l’un et adoptée telle quelle par l’autre. Préférablement, il s’agira d’une réponse complémentaire, soit une réponse nouvelle composée des deux réponses culturelles initiales. Par contre, même dans ce dernier cas, le mélange des réponses culturelles distinctes engendre la perte de certaines particularités, de certains héritages qui en faisaient partie. Ce changement peut également être vécu négativement.

En conclusion, je crois que l’on peut comprendre le choc culturel, mais qu’on ne peut l’éviter ou en faire l’économie. Ce faisant, être prêt à y faire face signifie être prêt à transformer nos représentations et nos affects en lien avec l’expérience négative qu’il suscite (Kaës, 1998). Comme le souligne le philosophe Luc Ferry (2002), le contact interculturel requiert un travail d’élargissement de la pensée. Rien n’oblige cependant à ce que ce travail soit uniquement fait en classe. J’en profite donc pour vous rappeler que le 12 avril prochain se tiendront un mini-marathon organisé par l’Association des étudiants camerounais de l’UQTR (départ du CAPS à 10 h), ainsi que le Gala des 5 continents, une soirée proposant de la danse, un buffet et plusieurs prestations culturelles (au 1012, pavillon Nérée-Beauchemin, dès 19 h)!

Références

Demorgon, J. (2005). Les sports dans le devenir des sociétés : médiations et média. Paris : L’Harmattan.
Ferry, L. (2002). Qu’est-ce qu’une vie réussie. Paris : Grasset.
Kaës, R. (1998). Différence culturelle et souffrances de l’identité. Paris : Dunod.

Défi des cohortes sur un parcours de 5km

Les étudiants du Département des sciences de l’activité physique participent une fois par an, depuis 2012, à une course de cinq kilomètres autour du campus. Cette année, le Défi des cohortes se déroulait le 8 avril à 16 h. Malgré la pluie et la fraîcheur du printemps tardif, 230 personnes ont parcouru le trajet. Ce n’est pas une compétition, mais elle donne tout de même aux participants l’envie de se dépasser.

Jean Lemoyne, coresponsable du programme de baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et à la santé, Virginie Roy, étudiante au doctorat et coordonnatrice de l’événement, Mathieu Pellerin, détenteur du record de parcours, et champion en titre, Raphaël Boudreau, étudiant au baccalauréat en kinésiologie, Gabrielle Racine, championne féminine 2013, Vincent Cantin, directeur du programme de kinésiologie et Marie-Claude Rivard, professeure.

Sans compétition

L’événement a été mis en place pour «mettre en valeur l’activité physique», dit Jean Lemoyne, professeur au Département des sciences de l’activité physique. Les étudiants de cette branche d’études se doivent de montrer l’exemple et de rester en forme. C’est l’intérêt principal d’une telle épreuve, le dépassement de soi au-delà du désir de gagner. La course leur permet, par la même occasion, de constater les améliorations à leur condition.

«C’est un défi implanté pour tous les étudiants inscrits à nos programmes d’activité physique», ajoute M. Lemoyne. «Nous axons cette course sur les objectifs personnels. C’est un exercice qui rassemble, qui renforce le sentiment d’appartenance et offre par la même occasion un défi cardio.»

Les commentaires des participants

Même si les conditions extérieures laissaient à désirer, les coureurs se sont donnés à fond sur ce parcours tracé à travers le campus trifluvien. Ils arrivaient à la ligne d’arrivée éreintés, mais heureux d’avoir accompli cette prouesse physique. Certains le faisaient pour la première fois, plus précisément les étudiants du programme de kinésiologie, qui étaient invités à participer, mais pour qui la course n’était pas obligatoire.

Marc-Olivier St-Pierre, étudiant au baccalauréat en kinésiologie, a confié qu’il souhaiterait que cette course devienne obligatoire pour tous les étudiants de son programme. «C’est un bon défi, surtout si on veut s’améliorer.» Alice Fischer-Albert, du même programme, ajoute que «c’est la première activité physique que nous faisons avec tout le département. C’est excellent pour resserrer les liens entre nous.»

«C’est une bonne expérience à vivre entre nous, cette activité mène à des échanges entre les cohortes de notre département», dit Josy-Anne Proulx, étudiante au baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et à la santé. «Ça nous permet d’essayer de nous surpasser d’année en année.» Louis-Thomas Fortier, du même baccalauréat, ajoute que «C’est motivant, ça nous garde en forme. Tous les gens du baccalauréat sont présents, il y a une belle ambiance.»

Même s’il leur a fallu braver les intempéries, ces 230 étudiants ont fait preuve de courage. Courir près de cinq kilomètres à plein régime, c’est un bon défi qu’ils se sont chargés d’accomplir.

L’avis psychologique

Collaboration de Sylvie Robidoux, psychologue au Service aux étudiants et à la réussite étudiante

Du 5 au 11 mai prochain se tiendra la 63^e Semaine nationale de la santé mentale, sous le thème «Prendre une pause, ç’a du bon!». Cette campagne annuelle orchestrée par le réseau québécois de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) invite la population à cultiver son bien-être en prenant des pauses.

«Nous manquons tellement de temps qu’il nous arrive même de ne plus profiter de ce que nous vivons, car nous anticipons déjà ce que nous aurons à faire tantôt, demain, la semaine prochaine.»

Au Québec, entre 1998 et 2010, le temps hebdomadaire consacré au travail a augmenté de 3,9 heures alors que le temps libre des Québécois a diminué de 3 heures par semaine. Tout indique que cette tendance se maintiendra au cours des prochaines années. En outre, la fatigue motiverait au moins une visite sur deux chez les généralistes; un état souvent en lien direct avec le stress, la dépression et l’épuisement professionnel. De plus, la conciliation vie personnelle-travail devient de plus en plus difficile. Dans ce contexte, prendre des pauses pour se ressourcer devient essentiel!

Autant de pauses qu’il y a de personnes

Le besoin vital de recharger sa batterie s’impose désormais pour tous, et ce, au quotidien. Ces pauses permettent de refaire le plein, de relâcher la tension, de prendre du temps pour soi ou d’aller vers les autres. Il y a autant de types de pause qu’il y a de personnes. Les pauses se distinguent aussi selon les besoins et les moments de notre vie. Les pauses permettent donc de reprendre contact avec soi et d’établir des liens significatifs avec les autres de même qu’avec la culture, le travail, la nature, le corps et l’esprit. À chacun de découvrir ce qui lui fait du bien.

Voici quelques suggestions de pauses :

Les 3 types de pause au travail :

Physiques :

• Faire des micropauses ergonomiques : changer de posture, faire un exercice d’étirement ou de respiration, regarder au loin pour diminuer la fatigue visuelle
• Faire une marche à l’heure du lunch
• Prendre une collation

Psychiques :

• Rire avec les collègues
• Parler d’autre chose que du travail
• Prendre un moment pour observer le ciel par la fenêtre

Sociales :

• Manger avec les collègues quelques fois par semaine
• Prendre le temps de jaser avec les collègues
• Occasionnellement, organiser une rencontre à l’extérieur pour prendre un café ou un verre

Les 3 types de pause en dehors du travail

Le détachement psychologique :

• Être physiquement hors du travail
• Accepter de mettre de côté notre perfectionnisme qui nous empêche parfois de profiter des temps de repos
• Se ménager des activités physiques ou sociales

La relaxation :

• Écouter de la musique, lire, méditer, marcher dans la nature, prendre un bain, etc.

Les expériences qui nous nourrissent :

• Suivre des cours, bricoler, faire un sport, s’engager socialement, etc.

Quelles raisons pourraient nous empêcher de nous accorder une pause?

Souvent, le prétexte du manque de temps est évoqué. Mais s’il y avait aussi des raisons plus profondes à la difficulté à s’accorder des temps de repos? Est-ce qu’un sentiment de culpabilité nous envahit lorsque nous tentons de nous arrêter? Est-ce un sens exagéré des responsabilités qui nous amène à tant travailler? Est-ce un sentiment d’insécurité affective, financière ou professionnelle qui nous empêche de ralentir? Est-ce la fuite du vide ou de ressentis douloureux qui nous poussent à agir sans cesse?

Comme nous l’avons déjà mentionné, les bienfaits de la pause sont nombreux : on refait le plein, on se sent plus énergique et dans un état de mieux-être. Bref, prendre une pause est un moyen simple de préserver sa santé mentale, de vivre le moment présent, sans oublier que «ç’a du bon!».

L’information de cet article est tirée du site de l’Association canadienne pour la santé mentale

Le Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI) a annoncé qu’il remettait le Prix de la Présidente du BCEI de leadership distingué en éducation internationale à Sylvain Benoit, directeur du Bureau de l’international et du recrutement (BIR) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Souligner un leadership exceptionnel

Sylvain Benoit est directeur du Bureau de l’international et du recrutement de l’UQTR.

Le Prix de la Présidente du BCEI de leadership distingué en éducation internationale est décerné à un individu qui manifeste un leadership extraordinaire dans l’internationalisation de l’éducation canadienne ou qui participe à la progression de l’éducation internationale aux échelles nationale ou internationale.

Le BCEI remet annuellement des distinctions récompensant les innovateurs, les leaders, les professionnels de service et les figures émergentes en éducation internationale. «Les lauréats sont des exemples qui inspirent leurs homologues et les nouveaux professionnels de l’éducation internationale, a précisé par voie de communiqué Karen McBride, présidente et chef de la direction du BCEI. Ils nous encouragent à relever de nouveaux défis dans notre travail, à prendre des risques et, ainsi, à améliorer les retombées de ce que nous faisons dans notre secteur et dans nos établissements.»

Dans cette foulée, le récipiendaire s’est dit très touché par cette reconnaissance. «Sachez que l’excellent travail de l’ensemble de l’équipe du Bureau de l’international et du recrutement, les collaborations constantes avec la communauté universitaire et nos partenaires régionaux, nationaux et internationaux ainsi que le soutien efficace de la direction de l’UQTR ont, certes, contribué à l’obtention de ce prix prestigieux», a affirmé Sylvain Benoit.

Oeuvrer au service de l’éducation internationale

Sylvain Benoit détient un baccalauréat en sciences politiques de l’Université d’Alberta et une maîtrise en management international de l’École nationale d’administration publique. Directeur du Bureau de l’international et du recrutement de l’UQTR depuis 2009, il a auparavant fondé et dirigé le Bureau Montmorency international à Laval (2000-2009), et a œuvré à l’international au sein de 14 pays (1988-2000).

Cumulant 26 ans de carrière au développement des relations internationales et à l’avancement de l’internationalisation de l’éducation québécoise et canadienne, il a depuis l’an 2000 développé et dirigé quelque 25 projets de coopération internationale dans 15 pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. L’un des projets dirigés par M. Benoit s’est d’ailleurs vu décerner l’un des prestigieux prix de la coopération internationale de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) en 2007. Sa vision de l’internationalisation et son engagement s’étendent à l’échelle régionale, nationale et mondiale. Il a ainsi créé et piloté le Comité international mauricien de l’éducation, en plus d’être engagé au sein de plusieurs conseils d’administration et comités stratégiques, dont ceux du BCEI, de Cégep International, du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) et de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).

«Leader incontestable, M. Benoit travaille sans relâche à l’internationalisation de l’UQTR. Son apport remarquable à l’éducation internationale contribue à consolider la réputation de notre établissement, et ce, à l’échelle nationale et internationale», a commenté Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement de l’UQTR.

Les prix d’excellence du BCEI 2014 seront remis à des membres et collègues du BCEI ayant fait preuve d’un dévouement exceptionnel à l’éducation internationale, par le biais de leur carrière, de leurs projets, de leurs activités de mentorat et de leurs compétences en leadership. Les récipiendaires seront honorés au cours du 48^e congrès annuel du BCEI, qui se tiendra du 19 au 22 novembre prochain, au Westin Ottawa, dans la capitale nationale.

Le BCEI est l’organisme national visant à faire du Canada un chef de file mondial en éducation internationale. Les membres du BCEI, répartis au Canada, comprennent 150 collèges, instituts, universités, conseils et commissions scolaires et écoles de langue qui inscrivent ensemble plus de 1,2 million d’étudiants d’un océan à l’autre.

Site du Bureau de l’international et du recrutement

Site du Bureau canadien de l’éducation internationale

Sylvain Benoit #international #uqtr obtient le Prix de la Présidente du BCEI de leadership distingué en éducation – http://t.co/nTCoIlt25D

— Communications_UQTR (@UQTR) 16 Octobre 2014

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ouvrira ses installations aux futurs étudiants et visiteurs, le samedi 1^er novembre prochain, de 11 h à 16 h, lors de la Journée portes ouvertes visant à faire découvrir les multiples facettes de la formation et de la vie universitaire sur le campus trifluvien.

Le cœur des activités sera situé aux pavillons Albert-Tessier et Ringuet, où une cinquantaine de kiosques d’information seront animés par des responsables de programmes, des professeurs, des professionnels et des étudiants. Il sera possible d’y obtenir des renseignements sur les programmes d’études, les services, la mobilité étudiante (études et stages à l’étranger) ainsi que les activités culturelles et sociales. Tous les départements de l’Université seront représentés pour l’occasion. Un volet conférence a aussi été ajouté cette année, pour éclairer les visiteurs au sujet des bourses universitaires et de l’aide financière disponible.

Des visites guidées seront également proposées aux futurs étudiants afin de leur permettre de parcourir les pavillons, la bibliothèque, les laboratoires, les résidences, le Centre de l’activité physique et sportive (CAPS) Léopold-Gagnon de même que les locaux spécifiques de certains programmes.

Les futurs étudiants qui participeront à cette Journée portes ouvertes pourront effectuer leur demande d’admission sur place. De plus, ils courront la chance de remporter une tablette électronique en remplissant une fiche informative lors de leur arrivée.

Rappelons que l’université trifluvienne (www.uqtr.ca) accueille, cette année, plus de 14 200 étudiants répartis dans quelque 200 programmes, sur les trois cycles d’études. Près des trois quarts de cet effectif étudiant proviennent de l’extérieur de la région de la Mauricie.

Le deuxième spectacle de la saison 2014-2015 des Soirées Cachées CFOU mettra en vedette le groupe Groenland. Les artistes montréalais se produiront ce soir sur la scène du café-bistro La Chasse-Galerie. C’est l’auteure-compositrice-interprète Safia Nolin qui assurera la première partie à 22 h.

Le groupe Groenland.

La réputation de Groenland n’est déjà plus à faire après seulement un album et une année remplie de spectacles et de distinctions au Québec comme en Europe. En effet, The Chase, le premier album de la formation pop-indie-orchestrale montréalaise, dirigée par Sabrina Halde et Jean-Vivier Lévesque, est paru le 16 avril 2013 sous l’étiquette Bonsound et s’est vendu à plus de 20 ooo exemplaires. Sabrina Halde décrit elle-même l’album comme étant «la poursuite d’un idéal, c’est le désir d’être en constante évolution, notre penchant à se mettre en danger pour mieux comprendre de quoi on est fait. C’est aussi prendre des risques, pour soi-même, en couple ou seul.»

Reconnu pour offrir des performances de qualité empreinte de magie et de plaisir, Groenland offrira sans doute un spectacle mémorable pour tous les spectateurs réunis dans ce lieu festif du campus.

Safia Nolin, une artiste en vogue

Afin de donner le ton à cette soirée, l’artiste Safia Nolin offrira une performance pour la première partie du spectacle. Née à Québec en 1992, Safia Nolin démontre un intérêt marqué pour la musique dès son très jeune âge. Inspirée par son environnement immédiat, la société et la nature humaine, elle écrit des textes reflétant son vécu. Inspirantes et authentiques, ses paroles touchent et nous transposent dans son univers. Ses influences vont du folk rock à l’indie rock et proposent une ambiance des plus chaleureuse.

À propos des Soirées cachées CFOU

Ce concept a été créé en 2011 par un petit groupe d’étudiants du baccalauréat en loisir, culture et tourisme de l’UQTR. Leur mission est d’offrir à la jeunesse trifluvienne la découverte de la beauté et la richesse de la culture de chez nous par une expérience unique. Notons qu’ils ont déjà reçu, entre autres, Fanny Bloom, Keith Kouna ainsi que le groupe Monogrenade.

Le Service d’aide à l’emploi de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) tiendra une Journée Carrière en éducation le mardi 2 décembre prochain, de 11 h à 16 h, à l’atrium C.E.U. du pavillon Ringuet.

Cette activité gratuite s’adresse à toute personne, diplômée ou en cours d’études, qui se destine à une carrière en enseignement (niveaux préscolaire, primaire et secondaire) ou souhaite œuvrer comme professionnel dans le milieu scolaire (psychologie, psychoéducation, adaptation scolaire et orthophonie). L’événement se veut une belle occasion pour les chercheurs d’emploi de rencontrer les représentants de plusieurs milieux scolaires.

Les visiteurs auront accès à 26 kiosques d’information où ils pourront récolter des renseignements sur les perspectives d’emploi en enseignement. Certains milieux scolaires s’étant regroupés pour le recrutement, un nombre considérable d’écoles primaires et secondaires, en provenance de partout au Québec et au Canada, seront représentées lors de cette journée. Parmi les milieux scolaires ayant répondu à l’invitation de l’UQTR, plusieurs manifestent d’importants besoins en main-d’œuvre, et ce, dans tous les domaines de l’éducation.

Ajoutons qu’il est conseillé aux chercheurs d’emploi de se munir de quelques exemplaires imprimés de leur curriculum vitæ, en vue de leur visite à la Journée Carrière en éducation. Bien que la plupart des employeurs reçoivent maintenant les soumissions de candidatures sur leur site Web, certains préfèrent encore se voir remettre un CV en main propre. Une salle sera mise à la disposition des commissions et regroupements scolaires pour d’éventuelles entrevues.

Pour de plus amples renseignements au sujet de la Journée Carrière en éducation, il suffit de communiquer avec le Service d’aide à l’emploi de l’UQTR au 819 376-5011, poste 2509, ou par courriel à l’adresse emploi@uqtr.ca. Une liste des milieux scolaires participants est également fournie sur le site Web du Service d’aide à l’emploi : www.uqtr.ca/jce.

À l’automne 2009, l’Université du troisième âge (UTA) de l’UQTR a offert ses premiers cours. Lors de cette session inaugurale, quelque 400 inscriptions ont été enregistrées pour les 6 formations proposées. Ce premier succès ne s’est pas démenti par la suite, car l’UTA a vu le nombre de ses étudiants et de ses cours monter en flèche, enregistrant également un taux très élevé de satisfaction de sa clientèle. Après cinq années d’existence, l’Université du troisième âge a le vent dans les voiles, développant ses activités sur le campus et à travers la région.

«L’UTA s’adresse spécifiquement aux personnes de 50 ans et plus. Les cours sont accessibles à tous, sans autre contrainte d’admission que l’âge. Aucun travail personnel ou examen n’est exigé des apprenants, ce que ces derniers apprécient particulièrement. Les formations proposées, s’étalant sur un maximum de 10 semaines, favorisent l’enrichissement de la culture personnelle et une meilleure compréhension d’une société en changement», d’expliquer Stéphanie Vermette, coordonnatrice de l’UTA.

Croissance et résultats

L’UTA est issue de la volonté des aînés de la région de se doter d’un programme de formation universitaire adapté à leurs besoins. L’UQTR a répondu à cette aspiration, offrant les ressources nécessaires à la concrétisation de ce projet. Dans ses opérations, l’UTA a été appuyée par une importante équipe de bénévoles qui ont effectué un travail d’envergure pour assurer le développement de l’organisme.

«Au départ, les cours de l’UTA ont été offerts sur le campus même de l’UQTR. Toutefois, à la demande des utilisateurs et à l’invitation de municipalités, des formations ont aussi été développées en dehors du campus. Aujourd’hui, plusieurs endroits de la région sont desservis par l’UTA : Nicolet, Batiscan, Saint-Narcisse, Louiseville, Saint-Élie-de-Caxton, Shawinigan, Saint-Tite et La Tuque. En 2013-2014, un peu plus de la moitié des apprenants de l’UTA étaient inscrits sur le campus trifluvien, alors que l’autre moitié fréquentait les sites hors campus», rapporte la coordonnatrice.

En cinq ans d’activité, l’UTA a plus que doublé ses inscriptions annuelles (voir graphique). Le nombre d’activités de formation a grimpé de 19 à 70 par année, quadruplant presque la quantité d’heures de cours (342 à 1333). À l’automne 2013, l’UTA a franchi le cap des 1000 inscriptions pour une seule session.

«Selon un sondage mené en 2012-2013, 99% des apprenants interrogés recommanderaient à quiconque la formation qu’ils ont suivie à l’UTA, note Mme Vermette. Les personnes fréquentant l’Université du troisième âge se disent motivées par le désir d’apprendre, de demeurer actives intellectuellement et de satisfaire leur curiosité, ainsi que par la volonté de retrouver un groupe d’appartenance. Les étudiants de l’UTA ont une moyenne d’âge de 68 ans et environ les deux tiers sont des femmes. Un apprenant sur cinq s’inscrit à plus d’une formation par session.»

Activités et projets

Stéphanie Vermette, coordonnatrice de l’Université du troisième âge de l’UQTR. (photo : Annie Brien)

Outre sa mission éducative, l’UTA permet à ses étudiants de se créer un précieux réseau de connaissances et d’amitiés, brisant l’isolement souvent présent chez les aînés. Cette fonction sociale est renforcée par diverses activités proposées par l’UTA, en marge des formations. Par exemple, plusieurs apprenants se réunissent régulièrement pour des «cafés philosophiques». Une ligue d’improvisation UTA a également vu le jour.

L’Université du troisième âge rayonne aussi dans son milieu par la présentation régulière de conférences grand public, appelées les Lundis de l’UTA. Elle se donne également pour objectif de renforcer ses liens avec le milieu universitaire, notamment par d’éventuels projets de recherche en gérontologie réunissant des apprenants de l’UTA et des professeurs de l’UQTR.

«Au cours des prochaines années, nous souhaitons consolider les activités de l’UTA pour continuer à bien répondre aux besoins des apprenants, tout en explorant de nouvelles avenues. Les cours offerts par l’UTA sur le campus trifluvien sont là pour rester, mais nous poursuivons aussi notre travail de délocalisation des cours pour rapprocher l’UTA des gens, où qu’ils soient. Pour ce faire, nous comptons sur l’importante collaboration des municipalités. À cet égard, il existe une politique gouvernementale intitulée Municipalité amie des aînés, misant sur le développement d’une culture d’inclusion sociale des aînés. Nous espérons que cette politique favorisera la présence de l’UTA au sein des municipalités de notre région», de commenter Mme Vermette.

La période d’inscription à l’UTA pour la prochaine session (hiver 2015) se déroule du 13 au 23 janvier. Pour plus d’information, il suffit de visiter le www.uqtr.ca/uta ou de communiquer avec l’organisme par téléphone (819 376-5011, poste 2109) ou par courriel uta@uqtr.ca.

Jeudi dernier avait lieu le lancement officiel du 22^e Concours d’affiches scientifiques de l’UQTR. Pour l’occasion, les affiches gagnantes de la dernière édition sont exposées au salon Alexis-Klimov de la bibliothèque jusqu’au 20 mars prochain.

Découvrez les affiches scientifiques produites à l’UQTR grâce à la bibliothèque

Besoin d’inspiration pour créer votre affiche scientifique? Vous pourrez assister à une formation «Comment faire une affiche gagnante» qui aura lieu le 28 janvier prochain. D’ici là, venez jeter un coup d’œil aux affiches gagnantes de l’an dernier. Ces dernières sont en exposition au salon Alexis-Klimov de la bibliothèque. Vous pouvez également consulter toutes les affiches produites depuis 2011 grâce au dépôt numérique de la bibliothèque.

Enfin, pour obtenir de l’aide lors de la création de votre affiche, vous pouvez consulter le site Web Affiche scientifique mis en ligne par le Réseau de l’Université du Québec.

Pour plus d’information ou vous inscrire au concours, visitez le site Web Concours d’affiches scientifiques UQTR.

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Infobiblio

La bibliothèque est très heureuse d’offrir la nouvelle formation «EndNote pour les cycles supérieurs». Cette formation est conçue spécifiquement pour les étudiants qui ont à rédiger leur thèse, mémoire ou essai.

Le logiciel EndNote permet de créer, organiser et utiliser ses références bibliographiques facilement et rapidement!

L’atelier «EndNote pour les cycles supérieurs» comprend deux parties :

La première partie est consacrée à la familiarisation avec les notions de base du logiciel de gestion bibliographique EndNote.

La deuxième partie propose une méthode de travail efficace avec le logiciel afin de traiter et bien gérer ses données. De plus, plusieurs fonctions avancées seront présentées, telles que :

• l’intégration de références à la fin de chapitres d’un document;
• production de rapport préliminaire;
• EndNote Online.

Bref, des fonctions très utiles dans un contexte de rédaction de thèse, de mémoire ou d’essai.

La formation est d’une durée de 3 h (notions de base, méthode de travail et fonctions avancées).

Aucune connaissance préalable du logiciel EndNote est requise.

Faites vite! Les formations débutent le 26 janvier prochain et les places sont limitées!

Pour l’inscription, l’horaire et autres informations, consultez l’adresse suivante :

http://www.uqtr.ca/biblio/formation/formation_endnote.shtml

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L’avis psychologique

Collaboration de Sophie Ménard, psychologue, Services aux étudiants

Voilà un motif de consultation qui revient souvent dans les demandes adressées au Service de psychologie. Manque d’estime de soi ou problème de confiance en soi, qu’est-ce que cela signifie exactement? La réponse diffère selon le terme employé, mais également selon la personne qui l’emploie. Voyons un peu ce qui se cache sous ces appellations globales et comment favoriser la confiance en soi.

L’estime de soi est une opinion sur soi. J’évalue à quel point je me sens «valable» (Larivey, 2002). Il s’agit d’une opinion générale favorable (ou défavorable) à son égard. Pour approfondir la question, les étudiants de l’UQTR peuvent s’inscrire à un atelier gratuit au sujet de l’estime de soi qui aura lieu mardi le 10 février prochain et qui abordera aussi le thème de la confiance en soi. De plus, deux articles du Service de psychologie traitent également de l’estime de soi.

Quant à elle, la confiance en soi est la comparaison entre ses capacités et les exigences perçues de la tâche à accomplir. Cette évaluation procure (ou non) un sentiment de sécurité face à la situation. La confiance représente donc le degré auquel je me sens «capable» (Garneau, 1999).

La confiance en soi face à une situation est une prédiction basée sur un sentiment (Garneau, 1999). Elle s’appuie sur les résultats des expériences passées et, idéalement, elle est réaliste. Ne pas se faire confiance pour réaliser quelque chose de dangereux est sain. Par contre, sous-estimer ses capacités et ne pas entreprendre ce qui nous plairait par crainte irraisonnée d’un échec est handicapant. La personne réaliste et qui a confiance en elle estime qu’elle pourra avoir les ressources nécessaires pour faire face à la situation. De plus, avoir confiance en soi pour conduire un camion ne signifie pas avoir confiance en soi pour apprendre une langue étrangère. La confiance en soi est spécifique à chaque domaine de notre vie : créer des contacts, les entretenir, étudier une matière précise, présenter oralement un travail, prendre soin de sa santé, faire des blagues, déclarer son amour, etc. La confiance peut s’effriter avec le temps si les compétences dans un domaine ne sont pas entretenues ou si de mauvaises expériences surviennent. La confiance en soi est donc «une prédiction réaliste et ponctuelle qu’on a les ressources nécessaires pour faire face à un genre particulier de situation» (Garneau, 1999).

Pour augmenter notre confiance, pas de miracle, deux moyens : l’entraînement afin d’augmenter notre capacité réelle et l’expérience afin d’augmenter le sentiment de sécurité (Garneau, 1999). Ne pas être en mesure d’accomplir quelque chose que l’on n’a jamais fait n’a rien de honteux. Par contre, afin d’y arriver, la méthode de l’éléphant s’impose : prendre une bouchée à la fois, c’est-à-dire y aller étape par étape en se fixant des objectifs intermédiaires. Une fois la compétence acquise, sa mise en pratique régulière favorise le maintien de la confiance.

Alors, dans quel domaine souhaitez-vous augmenter votre confiance en vous?

Service de psychologie
www.uqtr.ca/sae
1261 Albert-Tessier
819 376-5011, poste 6056

Pour informations ou rencontre individuelle
Inscription gratuite aux ateliers

Sources:
Garneau, J. (fév. 1999). La confiance en soi. La lettre du psy, 3(2).
Larivey, M. (mars 2002). L’estime de soi. La lettre du psy, 6(3).

Infobiblio

Depuis peu, des iPad sont disponibles en libre-service au Salon Alexis-Klimov de la bibliothèque. Que ce soit pour lire l’actualité, naviguer sur le Web ou consulter vos courriels, les iPad présents au Salon vous permettent de rester branché.

Les iPad en libre-service ne sont qu’un des nombreux agréments du Salon Alexis-Klimov. D’ailleurs, saviez-vous que près de 30 revues peuvent être consultées au Salon ainsi que quelques quotidiens et hebdomadaires couvrant l’actualité régionale, nationale et internationale. Et maintenant avec les iPad à votre disposition, vous pouvez même consulter les nouvelles sous un nouveau format. Le Nouvelliste, La Presse+ ainsi que l’Actualité sont facilement accessibles sur ces appareils!

De plus, le salon de la bibliothèque est l’endroit idéal pour faire des découvertes. Vous trouverez dans nos étagères de nouveautés tous les documents acquis récemment par la bibliothèque. Vous pouvez aussi découvrir les publications de l’année des auteurs de notre communauté, grâce à la section Auteur UQTR. Et comme vous le savez probablement, le Salon Alexis-Klimov est souvent l’hôte d’expositions.

Le Salon Alexis-Klimov de la bibliothèque est le lieu tout désigné pour s’arrêter un instant et relaxer!

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L’avis psychologique

Collaboration de Mélissandre Parent, consultante en psychologie, Service de psychologie du Services aux étudiants

Au Service de psychologie, nous rencontrons régulièrement des étudiants qui expriment manquer de motivation pour aller à leurs cours, pour réaliser leurs travaux scolaires ou encore pour étudier en vue d’un examen. Cet article a pour but de définir ce qu’est la motivation, de présenter certains éléments pouvant l’influencer et d’apporter quelques pistes de réflexion aux étudiants en manque de motivation.

Définition

La motivation est un état dynamique, un état en mouvement. Elle tire ses origines dans les perceptions et les conceptions qu’une personne a d’elle-même et de son environnement. Cet état dynamique va inciter la personne à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans sa réalisation en vue d’atteindre un but.

Dans la littérature, trois facteurs déterminants de la motivation ressortent. Ils sont en lien avec les perceptions qu’un étudiant peut avoir de ses tâches scolaires et de lui-même :

1. la perception de la valeur de la tâche à réaliser;
2. la perception de sa propre compétence à l’accomplir;
3. la perception du contrôle qu’il a sur la réalisation de la tâche.

La perception de la valeur de la tâche à réaliser

Il s’agit de la valeur que l’on accorde à la tâche à réaliser en fonction du but à atteindre. La valeur est liée à l’intérêt (le plaisir) et à l’utilité (les avantages) à accomplir une activité. Par exemple, il y a fort à parier qu’une étudiante qui ne perçoit pas l’intérêt d’un travail de session ne sera pas motivée à s’y engager et à l’accomplir. De même, il se pourrait qu’un étudiant qui assiste à un cours et qui ne voit pas en quoi ce cours lui sera utile dans son travail plus tard ne souhaite pas investir du temps et de l’énergie dans ce cours.

Pistes de réflexion :

• Quelle est la valeur que je donne à mes cours, à mes travaux?
• Quel est le sens que j’accorde aux études?
• Quels utilité et intérêt ai-je à cheminer et à m’engager dans mon programme d’études?

La perception de sa compétence

Il s’agir de la perception que l’on a de ses capacités à réussir de manière adéquate une activité proposée, à savoir notre parcours scolaire, nos travaux de session, nos examens.

Cette perception de notre compétence peut s’acquérir de diverses façons :

1. par nos expériences passées;
2. par l’observation de l’expérience des autres;
3. par le reflet que nous font les autres de notre capacité à réaliser une tâche.

Plus nous nous percevrons compétent dans nos tâches scolaires, plus il y a de chance que nous soyons motivé. Et l’inverse est vrai : plus nous nous percevons incompétent dans une tâche, plus il y a de chance que nous ne soyons pas motivé à l’accomplir.

Attention! Parfois, la perception de notre compétence peut être erronée. Il peut nous arriver de nous rappeler davantage les échecs plutôt que les réussites!

Pistes de réflexion :

• Comme perçois-je ma compétence à réaliser mes travaux de session ou mes examens?
• Quelles sont mes expériences passées sur le plan des échecs et de mes réussites?
• Comment me perçois-je par rapport à la réussite des autres étudiants?
• Quels reflets me renvoie-t-on de ma capacité à réaliser certaines tâches?

La perception de contrôle

• Il s’agit du sentiment de maîtrise que l’on perçoit avoir sur le déroulement d’une tâche à réaliser.

La perception de contrôle découle du sentiment de compétence mentionné précédemment.

De même, la façon dont nous évaluons les causes de ce qui nous arrive influencera notre sentiment de contrôle.

• Une attribution interne signifierait qu’un étudiant ayant bien réussi sa présentation orale attribuerait sa réussite à ses efforts de préparation et à ses aptitudes de bon communicateur.
• Une attribution externe signifierait qu’un étudiant attribuerait la réussite de sa présentation au fait que son professeur n’est pas sévère dans sa correction.

Pistes de réflexion :

• Est-ce que je me sens en maîtrise de la tâche à réaliser?
• Est-ce que je sens que j’ai le contrôle sur ma réussite scolaire?
• À quoi j’attribue ma réussite : à mes efforts et à mes aptitudes ou à la chance, au fait que l’examen était facile?

Si vous éprouvez le besoin d’être accompagné dans votre réflexion sur un manque de motivation qui perdure, vous pouvez vous adresser au Service de psychologie et prendre rendez-vous en vous présentant au local 1261 Albert-Tessier ou en téléphonant au 819 376-5011, poste 6056.

Bonne réflexion!

_________________________

Références

Barbeau, D., Montini, A., & Roy, C. (1997). Tracer les chemins de la connaissance. La motivation scolaire. Montréal, QC : AQPC.

Careau, L., & Fournier, A.-L. (2002). Guide : La motivation. Centre d’orientation et de consultation psychologique, Université Laval, Québec, QC. Document repéré à https://www.aide.ulaval.ca/files/content/sites/aide/files/files/reussite/Guide_Motivation.pdf

Viau, R. (2009).  La motivation à apprendre en milieu scolaire. Saint-Laurent, QC : ERPI.

Nous vous rappelons que des inspecteurs accrédités par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec circulent régulièrement sur le campus pour s’assurer que les règles concernant l’usage du tabac et de la cigarette électronique sont respectées.

Ces inspecteurs peuvent émettre des contraventions à toute personne qui ne respecte pas les interdictions de fumer, soit de 50$ à 300$ pour une première infraction et de 100$ à 600$ en cas de récidive. De plus, l’Université peut appliquer des mesures administratives ou disciplinaires.

Il est notamment interdit de fumer ou de vapoter :

• à l’intérieur des pavillons;
• à moins de 9 mètres des portes;
• dans les abribus;
• sous les abris saisonniers;
• à tout autre endroit qui fait l’objet d’un avis à cet effet.

Nous demandons aux fumeurs d’agir de manière responsable et d’être respectueux envers autrui en s’abstenant de fumer ou de vapoter dans les endroits mentionnés précédemment.